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Guerre en Ukraine : En Crimée, les autorités prorusses accusent Kiev d’une tentative d’attaque aux drones…

Par C.B.-- 22-Juil-2023 0

L’Ukraine a tenté ce samedi « mener un raid » avec des drones contre des « infrastructures » du centre de la Crimée, a affirmé le chef des autorités locales prorusses Sergueï Aksionov de cette péninsule annexée en 2014 par Moscou.

Une attaque de drones ukrainiens a provoqué l’« explosion d’un dépôt de munitions » en Crimée

Une attaque ukrainienne de drones a provoqué l’explosion d’un dépôt de munitions samedi en Crimée, selon Sergueï Aksionov, le gouverneur de cette péninsule annexée par Moscou en 2014. « La décision a été prise d’évacuer les personnes habitant dans un rayon de 5 kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire », a-t-il ajouté sur Telegram.

« L’ennemi a tenté de mener un raid en utilisant des drones contre des infrastructures du district de Krasnohvardiïske de la “république de Crimée” », avait plus tôt déclaré Sergueï Aksionov. Cette accusation a été portée cinq jours après une attaque sur le pont reliant la presqu’île de Crimée à la Russie continentale, qui avait fait deux morts.

La Crimée a été visée à plusieurs reprises depuis le début de l’offensive russe en Ukraine il y a 17 mois mais les attaques semblent s’être intensifiées ces dernières semaines.

Journaliste russe tué en Ukraine : Moscou juge l’Occident « responsable » et promet « une réponse »

Le ministère des affaires étrangères russe a qualifié samedi de « crime odieux » prémédité la mort dans un bombardement ukrainien d’un journaliste russe, jugeant l’Occident « responsable » aux côtés de Kiev et promettant « une réponse » aux responsables de cette attaque.

« Tout indique que l’attaque contre le groupe de journalistes n’a pas été menée par hasard », a affirmé la diplomatie russe dans un communiqué. « Nous ne nous faisons pas d’illusions sur le fait que les organisations internationales compétentes préféreront, comme auparavant dans de tels cas, fermer les yeux sur ce crime odieux », a-t-elle ajouté

Un journaliste russe de l’agence de presse RIA Novosti tué dans le sud de l’Ukraine

Rostislav Jouravlev, journaliste de l’agence de presse officielle russe RIA Novosti, a été tué samedi dans un bombardement ukrainien dans la région de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé l’armée russe.

« Des unités des forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque d’artillerie contre un groupe de journalistes (…) blessant quatre journalistes plus ou moins gravement », selon l’armée russe. « Lors de l’évacuation, Rostislav Jouravlev (…) est mort des suites de ses blessures, après que des sous-munitions ont explosé », a-t-elle ajouté. L’état de santé des trois autres journalistes blessés est « stable », selon Moscou, qui a assuré qu’« ils avaient été rapidement évacués vers les installations médicales » du ministère de la défense russe.

Un caméraman de la chaîne allemande Deutsche Welle blessé en Ukraine

Un caméraman ukrainien, Ievhen Chylko, a été blessé « par des éclats de sous-munitions russes », alors qu’il tournait avec une équipe de la Deutsche Welle un reportage à 23 kilomètres de la ligne de front du côté ukrainien.

Lors de ces tirs, un soldat ukrainien a été tué « et d’autres ont été grièvement blessés », a annoncé la chaîne allemande dans un communiqué. , Deux autres membres de l’équipe de télévision, un journaliste et un conseiller de sécurité, sont sortis indemnes. Ils tournaient un reportage sur un centre d’entraînement de l’armée ukrainienne « près de Droujkivka », dans l’oblast de Donesk. « La cible de l’attaque russe était probablement le terrain d’entraînement ukrainien », a souligné Deutsche Welle.

Volodymyr Zelensky dit avoir échangé avec Jens Stoltenberg concernant le « déblocage » du couloir céréalier en mer Noire

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré samedi avoir eu un échange téléphonique avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, concernant le « déblocage » du couloir céréalier en mer Noire, quelques jours après la fin d’un accord crucial avec la Russie sur le sujet. « Nous avons (…) identifié avec M. Stoltenberg les étapes prioritaires et futures nécessaires au déblocage et à l’exploitation durable du couloir céréalier en mer Noire », a indiqué M. Zelensky sur Twiter.

Vladimir Poutine a décidé cette semaine de ne pas renouveler l’arrangement  entre Moscou et Kiev, orchestré durant l’été 2022 par Ankara. L’accord permettait jusque-là aux navires de contourner en toute sécurité le blocus russe des ports ukrainiens et de naviguer vers le détroit du Bosphore, afin d’accéder aux marchés mondiaux. L’armée russe, tenue par l’accord de ne pas cibler ces navires, a de facto retrouvé sa liberté de manœuvre.

La Bulgarie va livrer pour la première fois des blindés aux Ukrainiens

La Bulgarie a annoncé vendredi l’envoi d’une centaine de blindés en soutien aux forces de Kiev, une première pour ce pays des Balkans jusqu’ici réticent à aider directement Kiev, du fait de liens historiques forts avec Moscou.

Le Parlement a approuvé à une large majorité (148 pour, 52 contre) cette proposition du nouveau gouvernement europhile, qui a lancé une nouvelle stratégie après de précédents gouvernements intérimaires désireux de ne pas s’immiscer dans le conflit.

Ces véhicules blindés de transport de troupes BTR de conception soviétique, achetés dans les années 1980, n’ont jamais servi.

« La Bulgarie n’a plus besoin de cet équipement qui peut apporter un précieux soutien à l’Ukraine dans sa bataille pour préserver son indépendance et son intégrité territoriale » face à la Russie, écrit le texte.

Les socialistes du PSB, héritier du parti communiste qui dirigeait autrefois le pays, se sont opposés à cette décision, tout comme la jeune formation ultra-nationaliste prorusse Vazrajdane (Renaissance) qui a dénoncé « une trahison et une honte ».

L’Unesco condamne « fermement » les frappes sur Odessa

Vendredi soir, l’Unesco a « fermement condamné » des frappes russes menées « jeudi matin tôt » contre le centre-ville d’Odessa, qui fait depuis janvier partie intégrante du patrimoine mondial de l’humanité.

« Selon un bilan préliminaire, plusieurs musées situés au sein du site du patrimoine mondial ont subi des dommages, notamment le musée archéologique, le musée de la flotte et le musée de la littérature d’Odessa », a souligné l’organisation.

« Tous avaient été marqués par l’Unesco et les autorités locales du Bouclier bleu, l’emblème distinctif de la Convention de La Haye de 1954 » pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, qui a donc été « violée » à Odessa, a dénoncé l’Unesco.

L’attaque russe, « perpétrée deux semaines seulement après celle qui a détruit un bâtiment » du centre historique de Lviv, autre site du patrimoine mondial, a également « coïncidé avec la destruction du Centre culturel d’art populaire et d’éducation artistique de la ville de Mykolaïv », a regretté l’institution onusienne.

L’Unesco a appelé à « cesser toute attaque à l’encontre des biens culturels protégés dans le cadre d’instruments normatifs internationaux largement ratifiés ».

L’ambassadeur russe en Pologne convoqué à la suite de « déclarations provocatrices » de Vladimir Poutine

L’ambassadeur de Russie en Pologne a été convoqué « d’urgence » samedi au ministère des affaires étrangères polonais à la suite de déclarations de Vladimir Poutine, vendredi 21 juillet, qualifiées de « provocatrices » par Varsovie.

Le président russe a accusé la Pologne d’avoir des « plans revanchards » et de vouloir récupérer des territoires de l’ouest de l’Ukraine, une allégation récurrente des autorités russes. Au cours d’une réunion du Conseil de sécurité M. Poutine a en outre maintenu que les régions occidentales de la Pologne actuelle furent « un cadeau de Staline » fait aux Polonais à l’issue de la seconde guerre mondiale.

Vendredi dans la soirée, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a répondu à M. Poutine, répétant que « Staline était un criminel de guerre, responsable de la mort de centaines de milliers de Polonais » pendant et après la seconde guerre mondiale. Selon Pawel Jablonski, le vice-ministre polonais, il s’agit d’« une tentative de blanchir le criminel de guerre qu’était Staline par un autre criminel de guerre qu’est Poutine aujourd’hui ». « Les frontières entre les pays sont absolument intouchables et la Pologne est opposée à une quelconque révision » de celles-ci, a ajouté M. Jablonski.

En application des décisions prises en 1945 par les grandes puissances à l’issue du conflit mondial, la Pologne fut déplacée d’environ 300 kilomètres vers l’ouest, comparé à la carte d’avant la guerre. L’Union soviétique a ainsi conservé les territoires polonais qu’elle avait annexés en 1939, alors que la Pologne a bénéficié de l’apport de quelques régions qui avaient appartenu à l’Allemagne

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