Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza s’est alourdi à 37.658 martyrs et 86.237 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué mardi les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, 32 martyrs et des dizaines de blessés sont arrivés dans les hôpitaux de la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures.
Un précédent bilan donné lundi a fait état de 37.626 martyrs et 86.098 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
ONU: Consultations sur l’escalade des violences sionistes en Palestine occupée
Le Conseil de Sécurité de l’ONU tient sa réunion mensuelle mardi sur “La question palestinienne”, notamment l’escalade des agressions sionistes menées par les forces d’occupation depuis neuf mois contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un exposé sur les développements récents et le dernier rapport trimestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 2334 du 23 décembre 2016.
Entre autres choses, la résolution 2334 a exigé la fin de toutes les activités de colonisation sionistes, et a appelé à des mesures immédiates pour prévenir la violence contre les civils.
Entre le 7 octobre 2023 et le 24 juin, au moins 37.626 Palestiniens sont tombés en martyrs, et 86.098 ont été blessés, suite aux agressions génocidaires toujours en cours, menées par les forces d’occupation sioniste contre la bande de Gaza.
Certains membres du Conseil pourraient rappeler la nécessité de respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme. Ils pourraient faire référence à l’agression menée par les forces d’occupation du 8 juin dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza, renforcée par un bombardement intensif, qui ont fait au moins 274 martyrs, et 698 blessés.
S’ajoutent les tirs d’artillerie sionistes dans la zone d’Al-Mawasi, près d’une installation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le 21 juin, dans lesquels 22 Palestiniens sont tombés en martyrs. Les membres du Conseil pourraient également évoquer la mutilation d’enfants palestiniens par les sionistes, ainsi que les attaques contre des écoles et des hôpitaux.
Aussi, la gravité de la situation humanitaire à Gaza et la nécessité d’améliorer l’accès à cette zone devraient également faire l’objet de discussions lors de la réunion, y compris l’entrave de l’acheminement de l’aide et des services humanitaires essentiels pour l’enclave palestinienne.
Wennesland et les membres du Conseil discuteront probablement de l’escalade des violences en cours, orchestrées par l’armée d’occupation et des colons extrémistes en Cisjordanie occupée, dans lesquelles une centaine de palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été arrêtés.
La vie d’un millier de patients dialysés en danger faute de médicaments
Des sources médicales de la bande de Gaza ont mis en garde mardi contre une menace réelle pour la vie d’un millier de patients dialysés, en raison de la grave pénurie de médicaments et de fournitures médicales, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Les mêmes sources ont expliqué qu'”en raison de la poursuite de l’agression sioniste, les hôpitaux et les centres de santé souffrent d’une grave pénurie de médicaments et de fournitures médicales nécessaires, pour continuer à prodiguer les soins médicaux nécessaires pour sauver la vie des patients et des blessés”.
Elles ont appelé les institutions internationales “à intervenir rapidement et à répondre aux besoins en médicaments et fournitures médicales, pour sauver la vie des patients et des blessés”.
Lundi, l’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières a signalé une grave pénurie de médicaments essentiels et d’équipements médicaux dans la bande de Gaza, prévenant qu’elle sera “contrainte d’arrêter ou de réduire certaines de ses activités”.
Dans un communiqué, MSF a expliqué qu’elle n’était plus en mesure d’acheminer, depuis fin avril, du matériel médical dans la bande de Gaza, soumise à une agression génocidaire menée par les forces d’occupation sioniste depuis 9 mois.
La même source a précisé que “la fermeture du poste frontière de Rafah avec l’Egypte suite à l’attaque de l’armée sioniste sur le sud de la bande de Gaza le 6 mai, a entravé l’entrée de l’aide humanitaire via le poste frontière de Karem Abou Salem”.
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