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Gaza: plus de 625.000 enfants à Gaza privés d’éducation, selon l’UNRWA

Par A.B.-- 28-Juin-2024 0

L‘Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que plus de 625.000 enfants de la bande de Gaza ne sont plus scolarisés depuis plus de huit mois, dont 300.000 élèves qui étaient inscrits dans les écoles de l’UNRWA avant le début de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne.

“Plus de 625.000 enfants de la bande de Gaza ne sont plus scolarisés depuis plus de 8 mois, dont 300.000 élèves qui étaient inscrits dans les écoles de l’UNRWA avant le lancement de la guerre” contre le territoire, a écrit vendredi l’UNRWA, dans un message publié sur son compte X.

L’UNRWA a confirmé que “les déchets et les eaux usées s’accumulent encore dans toute la bande de Gaza, tandis que les températures élevées et le manque d’eau potable contribuent à accélérer la propagation des maladies”.

“La puanteur à Gaza est telle qu’on se sent immédiatement malade”, a déclaré Sam Rose, directeur de la planification de l’UNRWA.

Dans un contexte connexe, ONU Femmes a averti qu’au moins 557.000 femmes dans la bande de Ghaza souffrent d’une grave insécurité ali mentaire .

L’organisme des Nations unies a déclaré dans un communiqué: “La situation à Gaza est particulièrement préoccupante pour les mères et les femmes adultes, qui donnent souvent la priorité à l’alimentation des autres aux dépens d’elles-mêmes, et sont confrontées à de plus grandes difficultés que les hommes pour obtenir de la nourriture, ce qui incite nombre d’entre elles à renoncer aux repas ou réduire leur part de nourriture afin de nourrir leurs enfants”.

Le communiqué ajoute : “L’insécurité alimentaire et la malnutrition sont répandues à Gaza, en particulier parmi les femmes et les enfants”.

Le dernier rapport de l’IPC indique que “le risque de famine demeure dans la bande de Gaza tant que le conflit se poursuit et que l’accès humanitaire reste restreint”.

Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression dévastatrice contre Gaza qui a fait plus de 124.000 martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10.000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants.

PM palestinien plaide pour des “efforts concertés” pour mettre fin à l’agression sioniste

Le Premier ministre palestinien, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Muhammad Mustafa, a souligné, lors d’une rencontre à Ramallah, avec une délégation de l’Union européenne (UE), la nécessité d'”efforts concertés” pour mettre fin à l’agression sioniste en cours dans la bande de Gaza depuis près de neuf mois.

Le Premier ministre palestinien a informé la directrice générale de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères de l’UE, Helen Le Gall, des développements de la situation en Palestine, à la lumière de la poursuite de la guerre de génocide contre le peuple palestinien à Gaza et des agressions de l’armée d’occupation et ses colons en Cisjordanie occupée, selon l’agence de presse Wafa.

Lors de la réunion tenue dans son bureau de la ville de Ramallah, en présence du ministre palestinien de la Santé, Majed Abu Ramadan, et du représentant de l’UE en Palestine, Alexander Stutzman, le Premier ministre a souligné “la nécessité d’efforts concertés pour mettre fin à la guerre de génocide contre la population de la bande de Gaza, renforcer les efforts de secours et fournir des matériaux de base”.

Mustafa a remercié l’UE “pour son soutien politique et financier constant et continu à la Palestine, et pour son soutien aux projets de développement et aux secteurs vitaux, en particulier la santé et l’éducation”.

Pour sa part, Le Gall a réaffirmé “le soutien politique et financier continu de l’Union européenne à la Palestine, et son soutien aux efforts de secours dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, ainsi qu’au programme de réforme institutionnelle du gouvernement”.

Rapporteuse de l’ONU: “ce qui se passe à Gaza ne peut être qualifié que de génocide”

La rapporteuse des Nations unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a déclaré que des personnes ont été anéanties dans la bande de Gaza et qu’aucun autre terme ne doit en aucun cas être utilisé, sauf celui de génocide pour décrire ce qui s’y passe.

S’exprimant en marge de sa participation à la 56e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unis, à Genève, elle a indiqué que “les habitants de Ghaza tentent de survivre, et c’est la seule chose qu’ils puissent réellement faire”.

Tlaleng Mofokeng a déclaré que “la santé psychologique des Gazaouis s’est détériorée et qu’ils souffrent de traumatismes graves en raison des bombardements” des forces d’occupation sioniste en cours.

La responsable onusienne a également souligné que les derniers rapports sur l’état des établissements de santé à Gaza sont toujours fournis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres organisations humanitaires dans ce domaine.

“L’incapacité des hôpitaux de Ghaza à recevoir des fournitures médicales et des médicaments essentiels, ainsi que la mort et le harcèlement des travailleurs de la santé lors de l’exercice de leurs fonctions, font encore offense au droit à la santé”, a-t-elle précisée.

Mofokeng a expliqué qu’elle “ne pouvait pas prédire combien de temps il faudrait pour reconstruire les infrastructures de santé dans la bande de Gaza”, réaffirmant “l’importance de présenter des arguments prouvant le génocide en cours à Gaza, puis tenir pour responsables les personnes concernées pour des crimes bien déterminés devant la Cour internationale de justice”.

Depuis le 7 octobre 2023, l’entité Sioniste mène une agression génocidaire contre Ghaza qui a fait plus de 124.000 martyrs et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a é la vie à Coût des dizaines d’enfants.

L’entité Sioniste poursuit cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les arrêts de la Cour internationale de Justice exigeant de mettre fin à l’invasion de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.

OMS: “Plus de 10 000 Palestiniens nécessitent une évacuation médicale”

L‘Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est félicitée de la première évacuation médicale de 21 enfants atteints de cancer de la bande de Gaza depuis la fermeture du poste-frontière de Rafah le 7 mai, affirmant qu’il y a plus de 10 000 Palestiniens qui doivent être évacués pour recevoir des soins.

Lors d’une conférence de presse dans la ville suisse de Genève, le porte-parole de l’ONU, Tarik Jasarevic, a déclaré que “plus de 10 000 personnes ont besoin d’être évacuées pour recevoir les soins médicaux nécessaires en dehors de Gaza”.

Il a expliqué que “6 000 d’entre eux ont subi des traumatismes et plus de 2 000 autres souffrent de maladies chroniques”.

“Depuis la fermeture du terminal de Rafah, aucune opération d’évacuation médicale n’a eu lieu jusqu’à hier jeudi, où 21 enfants atteints de cancer ont été évacués”, a détaillé Jasarevic.

Et d’ajouter: “nous devons rouvrir le passage de Rafah et tout autre passage frontalier pour faire sortir ces personnes, et leurs vies peuvent être sauvées”.

Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression génocidaire contre Ghaza qui a fait plus de 124 000 martyrs et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a é la vie à coût des dizaines d’enfants.

L’entité sioniste poursuit cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les arrêts de la Cour internationale de Justice exigeant de mettre fin à l’invasion de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.

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