La Russie affirme avoir détruit cinq avions de combat Su-27 sur une base aérienne en Ukraine, entraînant un débat quant à la capacité de Kiev de sécuriser ses aérodromes avant la livraison attendue de F-16. Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir frappé avec des missiles balistiques Iskander-M une base près de la ville de Myrgorod, à quelque 150 km de la frontière russe.
L’Ukraine ne confirme pas encore qu’une de ses bases aériennes a été frappée
La presse n’est pas en mesure de confirmer la véracité de la frappe rapportée par la Russie sur un aérodrome ukrainien, et l’Ukraine n’a pas encore commenté ces informations.
Mais la frappe avait été rapportée dans un premier temps lundi par des blogueurs militaires ukrainiens et russes. Iouri Ignat, un ancien porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne et qui y sert toujours, a confirmé l’attaque mais insisté pour dire que les pertes étaient moindres.
VICTOR ORBAN
Alors que le Premier ministre hongrois effectue sa première visite en Ukraine, plusieurs questions se posent. Le dirigeant nationaliste, dont le pays vient de prendre la présidence tournante du Conseil de l’Europe, se démarque en effet nettement des autres dirigeants occidentaux sur le conflit en Ukraine. Il bloque par exemple régulièrement l’aide militaire à l’Ukraine, extrêmement précieuse pour Kiev, et ne cesse d’appeler à un cessez-le-feu.
En début d’année, il avait mis son veto à une enveloppe de 50 milliards d’euros. Celle-ci avait finalement été validée, mais avec un retard dénoncé par les responsables ukrainiens. Le dirigeant eurosceptique, au pouvoir sans interruption depuis 2010, s’était aussi farouchement opposé à toute discussion d’adhésion à l’UE pour l’Ukraine, jugeant que ce pays n’était pas prêt.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban va évoquer à Kiev « la possibilité de parvenir à la paix », a indiqué son entourage peu après son arrivée. Viktor Orban, dont le pays vient de prendre la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour six mois, se démarque nettement des autres dirigeants occidentaux sur l’Ukraine. Il bloque par exemple régulièrement l’aide militaire à l’Ukraine, extrêmement précieuse pour Kiev, et ne cesse d’appeler à un cessez-le-feu. Il a aussi qualifié à plusieurs reprises l’invasion russe de l’Ukraine d’ « opération militaire », reprenant un euphémisme imposé par le Kremlin afin d’éviter de parler de guerre.
Lundi, le président Zelensky a adressé ses « félicitations » à la Hongrie pour le début de sa présidence de l’UE. Il a dit espérer que le pays promouvrait les « valeurs, objectifs et intérêts européens communs ».
VOLODYMYR ZELENSKY
Dans sa traditionnelle prise de parole sur X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé à la mobilisation de ses partenaires occidentaux. Il a estimé qu’il était “essentiel de garder notre conviction inébranlable que la vie doit l’emporter sur la guerre russe et les ambitions hostiles de Poutine”. Mais que ceci serait seulement possible avec “le courage” de “nos partenaires”.
Le chef de l’État a ainsi appelé à de nouvelles livraisons d’armes “à longue portée, d’avions de combat – en qualité et en quantité suffisante – et à davantage de systèmes de défense aérienne”. Des “facteurs cruciaux”, qui pourront “influencer l’ensemble du cours de la guerre”.
Un célèbre opposant kazakh meurt à Kiev, victime d’un assassinat
Atteint d’une balle dans la tête, il est décédé des suites de ses blessures. Un opposant kazakh connu, réfugié en Ukraine, est mort mardi dans un hôpital de Kiev après la tentative d’assassinat dont il a été victime le 18 juin
Aïdos Sadykov, un dissident et blogueur populaire avec des millions d’abonnés sur YouTube, « nous a quittés aujourd’hui à 3 heures de Kiev », a écrit son épouse Natalia Sadykova sur Facebook. « Mon mari adoré, le père de nos trois enfants, un grand fils du peuple kazakh. Aïdos a donné sa vie pour le Kazakhstan », a-t-elle souligné.
Aïdos Sadykov était réfugié en Ukraine depuis 2014.
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