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ALGÉRIE/ POLITIQUE : En solidarité avec les prisonniers d’opinion : lettre ouverte au procureur général d’Alger

Par A.B.-- 03-Juil-2019 1260

 

ALGÉRIE/ POLITIQUE : En solidarité avec les prisonniers d’opinion : lettre ouverte au procureur général d’Alger

Les nombreuses arrestations opérées les deux précédents vendredis  parmi les manifestants qui brandissaient l’emblème Amazigh, accusés de « porter atteinte à l’unité nationale » ont fait réagir le « Collectif Libertés Dignité Citoyenneté » qui a adressé une lettre ouverte au procureur d’Alger.

 « Plusieurs manifestants pacifiques arrêtés les vendredis 21 et 28 juin ont été inculpés pour “atteinte à l’unité nationale” et placés sous mandat de dépôt.  », écrivent les auteurs de la lettre qui soulignent fort justement que pour « Unique pièce à conviction dans le dossier de cette sinistre mise en scène : l’emblème Amazigh, symbole d’identité et de culture nord africaines, déployé aux côtés du drapeau national. »

Pour les initiateurs de cette adresse au procureur d’Alger, « Le procès qui se prépare contre ces citoyens, que l’on veut frapper pour l’exemple, est une forfaiture qui rappelle une triste époque que nous croyions révolue, un attentat contre les libertés, une violation des lois de la république, un mépris de la Justice. »

Plus qu’une « forfaiture » qui renvoie brusquement les algériens à la tristement célèbre Cour de sûreté de l’Etat il s’agit pour les auteurs de la lettre d’un « impardonnable crime contre la cohésion nationale, que des millions de compatriotes ont déjà condamné, en scandant ” les Algériens, khawa khawa

Ce procès en perspective, vient s’ajouter à la condamnation de Hadj Ghermoul, qui a dit “Non au 5e mandat” avant tout le monde, et à la mort  de Kameleddine FEKHAR, coupable de désobéissance civique malgré les offres indécentes du sérail. », lit-on encore dans la lettre qui rappelle aussi la dernière victime de cette croisade, à savoir l’arrestation de Lakhdar Bouregaâ.  « officier de l’ALN, a été jeté en prison et ciblé par une violente campagne d’injures et de dénigrement. »

« Ce procès sera également le nôtre ! », écrivent les signataire de la lettre qui demandent « par solidarité avec les victimes de la répression et de l’arbitraire » , à être inculpés pur « atteinte à l’unité nationale »

Diffusée mercredi, la lettre ouverte  au procureur d’Alger est signée  par plusieurs personnalités de la société civile, dont (Mohamed Harbi, Boualem Sansal, Ben Mohamed, Fadela CHITOUR-BOUMENDJEL, Djamel Zenati,  Arezki Ait Larbi  des professeurs d’université, des journalistes et des citoyens anonymes.

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